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"The biggest influence on my playing was being in a band with Adris and trying to find a
way to play with her that wouldn't
turn her into Meg White,
... who didn't exist yet, but maybe you know what I mean."
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Le Non_Jazz#2010::
BILL ORCUTT (us)
L'OCELLE MARE (fr)
RALPH WHITE (us)
------- jeudi 20-10-2011 ----------
@L'Espace En Cours
56, rue de la Réunion
75020 M°Avron/Buzenval
8€
20:30 portes
21:00 début de
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BILL ORCUTT (us)::
"Only the former Harry Pussy player could make a solo acoustic guitar sound way more hardcore than any electric model. (...)
all percussive attack and tense muscularity."
(The Wire)
En 1997 - après 5 années (et autant d'albums) de concerts intenses, souvent chaotiques & confrontationnels,
malgré moult louanges & adoubements de la part de Thurston Moore et Lou Barlow, et surtout de leurs pairs de Bananafish ou To Live And Shave In LA,
- le free-noise-rock trio
(=initialement, duo mari+femme=Adris Hoyos + Bill Orcutt)
HARRY PUSSY, implose.
En 2009, "A New Way To Pay Old Debts", album-ovni, enregistré à la maison par un revenant -
- disparu depuis une douzaine d'années -
est un triomphe - unanimement acclamé, il est aussitôt sold out & culte.
Son mélange, très brut de "guitare pourrie, voix exaltée" (Métamkine) - joué, marmonné, hurlé & enregistré à fleur de peau -
- remue les fantômes d'un blues rural, archétypal et cru, et tout en la déconstruisant & recombinant, il tutoie l'immémoriale essence des racines de la
musique nord-américaine (ex. Charley Patton, Elmore James, Lightning Hopkins, Robert Johnson...).
Cependant
peu s'en souviennent
mais
le tout premier album solo de Bill Orcutt -
- sobrement intitulé Solo - est sorti en 1996 sur Audible Hiss.
Electrique & brutal, il ressemble encore beaucoup - par son brassage d'échos & d'influences free-no wave
-avant-jazz-japanoise-etc. - à l'œuvre de HARRY PUSSY, trio-matrice, alors en fin de parcours.
Chose curieuse: le dernier morceau de ce disque s'appelle, bizarrement - prophétiquement? - Yes Blues.
Le nouvel album de Bill Orcutt How the thing sings vient de sortir chez Editions MEGO.
"(...) easily his best release yet (...)
startling, with a clarity and a resonance to the guitar playing that is revelatory and that works to underline the obsessive/compulsive nature of his technique.
It springs out of the gate with one of the most dazzling re-thinks of Harry Pussy’s form-gobbling amphetamine style but there’s a new dynamism to Orcutt’s attack that allows him to drop into quiet moments of mystery and obsessively unravel and restate phrases again and again."
(Volcanic Tongues)
http://www.youtube.com/watch?v=TLy-yyFkUFk
http://www.youtube.com/watch?v=HRZGZkfePQc&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=pHPhbTWTFxU&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=ZVMjsbf3uRQ&feature=related
http://palilalia.com/
L'OCELLE MARE (fr)::
Est-on vraiment obligé de savoir que Syd Barrett fit partie de PINK FLOYD?
Est-on vraiment obligé de savoir que Lou Reed est devenu
Lou Reed après avoir quitté VELVET UNDERGROUND?
Thomas Bonvalet devient L'Ocelle Mare en 2005, un an après la démission de Cheval de Frise (2004),
duo de math-post-rock bordelais, fortement inspiré par
Don Caballero, Storm & Stress, Gastr del Sol et... Derek Bailey.
Est-on vraiment obligé de le savoir?
Solitaire, reclus à la campagne, dans une forêt, le guitariste re-conceptualise & re-mûrit son approche de la musique,
s'émancipant de l'empreinte laissé par son duo d'origine.
L'Ocelle Mare est un one-man-band passionnant, profondément original, atypique, rare.
Banjo six cordes (dont le chevalet est parfois déplacé en bordure de cercle, créant une vibration évoquant la distorsion ),
harmonicas, lames d'harmonicas, orgue à bouche, diapasons, plectre de pavot sec, piano, microphone, frappements de pieds, métronome...
tension silences feedback souffle espace suspense élégance
http://www.w-fenec.org/rock/l-ocelle-mare.html
http://bipolarpoodle.blogspot.com/search/label/L%27Ocelle%20Mare
http://www.perteetfracas.org/zine/interview/ocellemare.htm
RALPH WHITE (us)::
old, weird, outsider Americana ------
"I compose music, improvise music, and steal music but I really think that the more the lines between these categories are blurred, the more interesting it becomes.
So I guess I'm a blurrer."
"d’environ 1990 à 1996, membre des BAD LIVERS, groupe associant approche punk et racines old time / bluegrass / cajun
qui avait notamment tourné en première partie de leurs voisins BUTTHOLE SURFERS avec un répertoire acoustique de reprises de MISSISSIPPI JOHN HURT, MERLE HAGGARD ou ROKY ERICKSON et aussi
sorti quelques albums pour Quarterstick / Touch and Go.
Joue/a joué avec
JANDEK, Thurston Moore, Jack Rose, Eugene Chadbourne, Sir Richard Bishop, Michael Hurley...
mais surtout en solo qu'il donne le
meilleur de lui-même, dans des morceaux à la fois fragiles et décidés, habités, presque hantés, où il
accompagne sa voix de funambule de notes de banjo, de kalimba (lamellophone) ou de violon. "
"His ability to fuse musical styles as diverse as Jamaican roots music, Colombian Cumbia, and Australian surf-punk to a bluegrass heart,"
"Ralph White was weird folk when weird folk wasn't cool. He spent seven years with the Bad Livers playing a punky, twisted take on bluegrass."
"White was a member of well-loved punk bluegrass outfit Bad Livers, but his solo work is possessed of a much more lonesome spark, exaggerating the implied drone at the heart of the music of Dock Boggs and The Stanley Brothers...White plays wooden six-string banjo, violin, button accordion and kalimba and his voice has a high, eerie quality to it...extremely psychedelic" (David Keenan, The Wire UK)
http://ralphewhite.com/
http://www.youtube.com/watch?v=8f3SLpOFmyg
